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1.
Revue Francaise d'Allergologie ; Conference: 18e Congres Francophone d'Allergologie. Paris France. 63(3) (no pagination), 2023.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-2294507

ABSTRACT

Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets.Copyright © 2023

2.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 2(8):A87-8, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2158819

ABSTRACT

Introduction: À ce jour, près de 2 milliards de doses vaccinales anti-COVID-19 ont été administrées. Divers effets indésirables dermatologiques ont été décrits (réactions locales au point d'injection, urticaire, éruptions morbilliformes, etc.). Douze cas de nécrolyse épidermique (NE, incluant les syndromes de Stevens–Johnson et de Lyell) ont été publiés. Notre objectif était d'analyser les cas de NE post-vaccin anti-COVID-19 notifiés en pharmacovigilance (PV) et de faire une revue de la littérature. Matériel et méthodes: Nous avons extrait de la base de données mondiale de PV (VigiBase), en requêtant avec le « Prefered terms » NE et les vaccins anti-COVID-19 comme médicaments « suspect », les cas de NE déclarés jusqu'au 03/03/2022. Nous avons analysé les caractéristiques de la NE, le déclarant, le délai d'apparition des symptômes, le type de vaccin et la dose (1re : D1, ou 2e : D2), la présence éventuelle d'un autre médicament suspect. Nous avons décrit plus précisément les cas rapportés dans la base de données de PV française et calculé le score ALDEN pour chaque molécule suspectée. Enfin, nous avons analysé les cas de la littérature en revoyant les photos et les données cliniques publiées. Résultats: Nous avons identifié dans VigiBase 240 cas de NE pour lesquels les vaccins anti-COVID-19 étaient considérés comme « suspects », dans 64 % des cas en provenance des États-Unis, et pour 60,5 % survenus chez des femmes, majoritairement entre 45–64 ans. Il s'agissait de syndrome de Stevens–Johnson (décollement < 10 %) dans 80 % des cas, 7 % sont décédés. Le vaccin le plus souvent suspect était à ARNm (82 %). Ces cas étaient difficiles à interpréter en raison d'un manque de données (biopsies, symptomatologie, nature du déclarant).La base française de PV comporte 8 cas de NE. Un cas survenu chez une patiente asiatique avec HLA favorisant était plutôt lié à la lamotrigine d'après le calcul du score ALDEN (6 pour lamotrigine et 2 pour le vaccin), 4 cas étaient probablement des erreurs diagnostiques ou non médicamenteux (1 érythème polymorphe, 1 NE post-mycoplasme, 1 éruption morbiliforme et 1 surdosage en méthotrexate) et pour 1 cas, les données descriptives étaient manquantes. Nous avons donc retenu 2 cas de NE potentiellement en lien avec le vaccin : un homme de 40 ans dont la NE a débuté dans les 24 heures suivant la D1 du vaccin Pfizer®, et un homme de 81 ans ayant débuté 3 jours après la D2 du vaccin Pfizer® une NE d'issue fatale.Après analyse critique des 12 cas de la littérature, nous n'en avons retenu que 3 correspondant sémiologiquement à une NE possiblement en lien avec le vaccin. Discussion: Notre étude de PV, conjuguée à l'analyse critique de la littérature, ne retient au total que 5 cas de NE possiblement induite par le vaccin anti-COVID-19, sans toutefois pouvoir affirmer le lien de causalité. La majorité des autres cas ne sont pas des NE ou ont d'autres médicaments suspects. Comme avec les autres vaccins, l'éventualité d'une NE post-vaccinale anti-COVID-19 semble donc exceptionnelle et ne remet pas en question le bénéfice attendu de cette vaccination au regard de la morbi-mortalité du SARS-CoV-2.

3.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 2(8):A60, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2158818

ABSTRACT

Introduction: La vaccination COVID lancée en 2020 reste un enjeu de santé majeur car elle évite a minima les formes graves de la maladie, diminue la mortalité et évite la saturation des hôpitaux. Néanmoins des cas d'anaphylaxie ont été rapportés (évaluée à 1/100 000) notamment liées à une sensibilisation aux excipients de type PEG ou polysorbate, rendant les vaccinations à risque. Nous rapportons une série de 7 cas avec efficacité d'un protocole d'induction de tolérance (8 étapes. ITS) élaboré pour respecter la stabilité du produit sur la tolérance du vaccin. Nous confirmerons aussi son efficacité vaccinale avec un contrôle des anticorps neutralisant à un mois après la vaccination par ITS. Observations: Une induction de tolérance selon le protocole suivant a été déterminée en fonction de la stabilité du produit avec le vaccin Comirnaty à ARN messager réputé le plus efficace dans la période de variant delta ou omicron. Nous savons suivi un protocole de 8 étapes. Résultats: La tolérance a été bonne dans tous les cas et l'efficacité vaccinale déterminée par la présence d'anticorps associé à la neutralisation du virus SARS-CoV-2 était excellent dans tous les cas témoignant de la pertinence et de l'efficacité du protocole. Discussion: Nous démontrons dans cette série et dans ce contexte ou la vaccination COVID reste un enjeu majeur que la présence d'une anaphylaxie aux excipients n'est pas une CI formelle et qu'un protocole de désensibilisation sous surveillance est efficacité du point de vue de la tolérance et de l'efficacité en termes de réponse vaccinale. Cette induction de tolérance a été réalisée sans prémédication par corticoïdes ce qui a évité une perte d'efficacité vaccinale.

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